Personne n'a encore vu le film, que le "Hors La Loi" de Rachid Bouchareb fait déjà polémique.
Et cela s'intensifie avec l'organisation d'une cérémonie de commémoration en mémoire des victimes de la guerre d'Algérie, le jour de la projection du film au festival de cannes.
Le film retrace le parcours ayant survécu aux massacres de Sétif de Mai 1945 et qui, arrivés en France, s'engagent pour l'indépendance de l'Algérie. Il sera présenter, au nom de l'Algérie au festival.
Le film n'a encore jamais été projeté que déjà des maires UMP, des représentants d'extrême droite et des anciens combattants décident de tout faire pour interdire ce film. Ils se disent même prêt à bloquer la montée des marches.
Et il ne faut pas compter sur l'aide du Maire de Cannes qui veut annuler la projection du film pour éviter tout risque de débordements sur la Croisette.
On voit bien le niveau de ces gens là, toujours incapable d'accepter les erreurs du passé et encore moins capables de bien se renseigner avant de râler. Car il faut savoir que ces accusations sont faits uniquement sur la lecture d'une version "non définitive" du scénario.
Qu'ils aillent voir le film d'abord, on en parlera après.
Car même si moi non plus je n'ai pas vu le film, je suis persuadé que Rachid Bouchareb ne cherche pas à déformer la réalité, la pertinence de son "Indigènes" en est la preuve. On verra bien le 21 Mai (jour de projection à Cannes) et je ferais d'ailleurs tout pour être dans la salle à ce moment,... surtout si ça peut faire chier les vieux cons intolérants.
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