mardi 8 juin 2010

Jonsi - Bataclan (7 Juin 2010)

Se rendre à un concert de Jonsi, c'est un peu comme un voyage initiatique. On sait qu'on va vivre un expérience musicale, visuelle et sensorielle sans précédent tant le leader de Sigur Ros nous plonge dans un univers onirique propre.
Et ce n'est pas la découverte de son album solo "Go" qui contredira nos attentes.

C'est donc avec une certaine impatience que je me rends au Bataclan pour vivre ce que je sais déjà unique.
Malheureusement les premières impressions ne sont pas très positives tant je suis déçu par la salle, que je ne connaissais pas auparavant. Le balcon est beaucoup trop haut par rapport à la scène, des poteaux et des barrières de sécurité de partout, et surtout une chaleur étouffante.
Malgré tout, je me trouve la place assise la plus convenable pour pouvoir profiter du spectacle comme il se doit.

Après une première partie pas terrible et deux bières vitales pour survivre dans ce four, le concert peut enfin commencer.

Jonsi arrive sur scène avec un de ces musiciens et commence avec un morceau simpliste : guitare, métalophone et sa voix particulière annoncent la couleur de cette messe.
Le reste du groupe monte sur scène et le show commence avec un show de projection vidéo impressionnante tout d'abord sur une toile puis le rideau de fond tombe pour dévoiler un mur en verre (comme une gigantesque verrière) pour support de projection.

Les musiciens s'échangent constamment leurs instruments tout en conservant une ambiance mystique profonde. L'album solo de Jonsi est joué en intégralité avec quelques inédites en bonus.
Les concepts visuels sont tous aussi impressionnant les uns que les autres et collent toujours parfaitement avec l'univers du morceau.

Le plus impressionnant sera surtout le dernier morceau "Grow Till Tall" où les projections vidéos et les lumières simulent une gigantesque tempête avec, comme chef d'orchestre, un Jonsi, portant une coiffe indienne multicolore, au bord de la transe mystique.
Après ça, on sait qu'il ne peut rien n'y avoir et le retour sur terre est très difficile. On en vient à se dire qu'on est bien dans le monde imaginaire de Jonsi.

Voici la vidéo du dernier morceau, histoire de vous faire une idée de l'expérience.

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